Cahier n° 5 : Le ou la défenseur·e aux prud’hommes

De l’apparition des premiers regroupements ouvriers jusqu’aux négociations contemporaines sur la représentativité ou sur le contrat de travail, des grèves pour obtenir la journée de 8 heures à sa légalisation, le syndicalisme a toujours eu à se préoccuper des questions du droit et de la loi.

Il ne s’agit pas de sacraliser le droit du travail, pas plus que de le déléguer à quelques spécialistes comme les défenseur·es syndicaux et les conseiller·res prud’hommes. Le recours au droit ne peut pas être conçu comme une substitution à l’action collective. Le modèle de régulation des rapports sociaux ne peut être un modèle de régulation individuelle par le juge. C’est d’abord une régulation par les organisations collectives.

Pour que le choix de l’action juridique s’insère dans une stratégie syndicale, et serve à l’action collective, il est indispensable que les équipes syndicales en maîtrisent, au moins dans les grandes lignes, les mécanismes et le fonctionnement.

L’objet de ce cahier n’est pas de former les défenseur·es syndicaux aux prud’hommes qu’à l’action juridique, formation par ailleurs nécessaire, mais de « problématiser » les enjeux devant les différentes instances auxquelles les syndicalistes sont régulièrement confronté·es.

Ce cahier est disponible à la commande en écrivant à cefi@listes.solidaires.org