Journée ayant réuni une vingtaine de camarades de divers secteurs de Solidaires confrontés à une précarité toujours plus galopante et rythmée par des débats autour de 4 thématiques. Elle a débuté par un exposé de la construction du collectif chômeurs précaires à Marseille fondée sur une analyse sociologique du terrain où se tiennent les permanences syndicales afin de tenter d’apporter des réponses pratiques et juridiques aux besoins exprimés tout en (re)construisant le collectif et donc le rapport de force.
Ont été évoquées ensuite plusieurs luttes menées dans le monde de la Culture gangrénée par une précarisation du salariat qui semble sans limite, ainsi de l’ubérisation des guides conférenciers.
Face à cette destruction du salariat, l’outil juridique peut être mobilisé : une plainte contre le délit de marchandage et le prêt illicite de main d’oeuvre est actuellement en cours par plusieurs syndicats de Solidaires dont SUD Culture et PTT contre plusieurs institutions culturelles.
La lutte contre la précarité dans la fonction publique au travers des combats collectifs menés dans l’éducation pour parvenir à la titularisation des emplois d’AED et d’AESH ou encore dans la Culture à la BNF où la précarité est la règle a occupé le début de l’après midi.
Enfin les échanges se sont clos sur le retour d’expérience de France Travail où la souffrance est des deux côtés du guichet, sur le nécessaire combat à mener contre le RSA conditionné au travail gratuit et enfin sur la dernière réforme de l’assurance chômage où des points de résistance collective sont possibles.
