Lors de la manifestation unitaire contre les idées d’extrêmes droite qui s’est tenue le 23 avril à Béziers, deux camarades, de Solidaires Aude et de Solidaires Étudiant·es Montpellier ont été interpellés et placés abusivement en garde à vue, alors qu’ils défilaient pacifiquement derrière une banderole syndicale antifasciste. Nos deux camarades sont convoqués au tribunal de Béziers le 16 mai. Rajoutons que le camarade de Solidaires Aude avait déjà été arrêté abusivement une semaine plus tôt alors qu’il ne faisait que marcher dans les rues de Carcassonne, arrestation où il a été victime d’insultes et où après une nuit en garde à vue, il a été escorté menottes au poignet chez lui. Là, les forces de police ont saisi des autocollants de soutiens à la Palestine en lui spécifiant que la campagne BDS de soutien au peuple palestinien était illégale. Cette première arrestation a aussi débouché sur une convocation au tribunal, celle-là le 21 mai.
Nous dénonçons ces arrestations arbitraires, qui illustrent une augmentation constante de la répression syndicale depuis plusieurs mois. Rajoutons à ça que la répression de tout soutien à la Palestine est brutale et s’inscrit tout autant dans ce contexte de répression syndicale, comme ce fut le cas du camarade de Solidaires Aude mais nous pensons aussi à la convocation par le parquet anti-terroriste de Solidaires Étudiant·es EHESS ou la peine de 1 an de prison en sursis du Secrétaire Général de la CGT Nord.
Nous appelons à un soutien massif des camarades interpellés abusivement.