Depuis février 2022, la population ukrainienne subit la guerre déclenchée par l’armée russe.
En Ukraine comme ailleurs, la présence sur le territoire d’une armée d’occupation est injustifiable.
En Ukraine comme ailleurs, le syndicalisme que nous défendons et pratiquons soutient le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
C’est pour cela que, dès le début de la guerre de grande ampleur, il y a maintenant plus de deux ans, notre première activité a été de contacter nos camarades en Ukraine, mais aussi dans la mesure du possible en Russie et Biélorussie. Les trois convois du Réseau syndicat international de solidarité et de luttes, ceux de l’intersyndicale française, les collectes solidaires, les échanges en visio, la participation au comité français du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine, les informations sur la situation sur place, le soutien au syndicalisme indépendant en Ukraine, aux syndicalistes réprimés en Russie et Biélorussie, tout cela est peu par rapport à la guerre, à l’occupation militaire du territoire mais demeure une nécessité au regard des demandes, des besoins et de l’expression d’une solidarité internationale minimale.
Bien évidemment, celle-ci ne saurait opposer ni même comparer les situations tragiques entre les régions du monde. Toutes nécessitent notre solidarité, en fonction de nos possibilités.
Concernant l’Ukraine, nous continuons à soutenir les camarades des syndicats indépendants des secteurs de la santé, de l’industrie, de l’éducation, du ferroviaire, étudiants et étudiantes. Toutes et tous agissent sur deux terrains et demandent notre soutien sur ces deux terrains : la lutte contre l’occupation militaire russe et celle contre les patrons et le gouvernement qui restreignent les droits des travailleurs et des travailleuses.
Les témoignages apportés à notre congrès par Oksana et Julia de Sois comme Nina et du Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la région de Lviv renforcent notre détermination à concrétiser toujours plus et mieux la solidarité internationale des travailleuses, des travailleurs et de leurs organisations.