Snabf Solidaires
'Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès'. Nelson Mandela
QUI SOMMES-NOUS ?
Première organisation syndicale à la Banque de France, le SNABF Solidaires est un syndicat combatif et revendicatif.
Le SNABF Solidaires est un syndicat à l’écoute des employés, au service des agents dans leurs revendications individuelles et collectives, dans leurs démarches pour leurs carrières, pour leur avancement, pour leur pouvoir d’achat…
Le SNABF Solidaires défend tout le Personnel. Quel que soit son grade, sa catégorie, ou son contrat de travail, que vous soyez actif ou retraité, le SNABF Solidaires vous défend.
Le SNABF Solidaires combat toutes les formes de discrimination, et d'exclusion.
Au sein de l’Union Syndicale Solidaires (USS), nous conservons notre autonomie car nous refusons de subir une position centrale qui nous serait imposée (comme dans les confédérations).
Dans son rapport au politique, le SNABF Solidaires réaffirme son attachement à une totale indépendance de son action syndicale.
Le SNABF Solidaires en quelques chiffres :
avec plus de 30 % des voix aux élections d’avril 2015, le SNABF Solidaires est un acteur incontournable dans la négociation collective, ce pourcentage l’autorise à signer des accords seul.
Il représente un grand nombre d’adhérents sur tout le territoire et plus de 350 élus : délégués du personnel, élus CE et CCE, élus CHSCT, représentants dans les commissions statutaires...
Il gère 18 Comités d'’établissement sur 28 qui délèguent au Comité Centrale d’Entreprise (CCE) les activités sociales et culturelles au niveau national, ainsi que le secrétariat de 19 CHSCT sur 28.
NOTRE HISTOIRE
La création, de 1903 à 1936
Le 31 décembre 1903, Jean JOLY, auxiliaire à la recette de la succursale de Toulouse, décide de fonder un Syndicat des Auxiliaires de la Banque de France pour lutter contre l'arbitraire qui régnait dans celle-ci. La Banque de France dut reconnaître bientôt, implicitement, le Syndicat de Toulouse, et le Gouverneur Pallain accorda, le 4 octobre 1906, la première audience à ses représentants Ferran, Pech et Uzerches. En novembre 1910, parut le premier numéro du journal syndical 'le Bicorne'. Il paraîtra ensuite sous le nom de 'la Tribune'. Le Syndicat de Toulouse devient une organisation importante et écoutée. En 1936, à la faveur de l'essor du mouvement syndical, ses dirigeants adoptent le principe de l'adhésion à la Confédération Générale du Travail. Il convient de rappeler que celle-ci était à cette époque unifiée et se réclamait de la Charte d'Amiens interdisant toute intrusion politique dans le syndicalisme.
L'essor, de 1936 à 1940
Cette période de transformation sociale, favorise l'épanouissement du syndicalisme à la Banque de France. A Paris, les agents des bureaux se groupent à leur tour dans un syndicat, présidé par Marcel Berger, qui prend le nom de 'Syndicat Professionnel du Personnel de la Banque'. Les dirigeants des deux syndicats (Syndicat de Toulouse et Syndicat Professionnel) décident de convoquer un Congrès à Nice les 19, 20 et 21 novembre 1936. Le Syndicat National C.G.T. du Personnel de la Banque de France naît de ces assises. Le Syndicat affirme rapidement sa majorité dans les diverses élections. Il prend une part active à l'élaboration du texte qui devient la loi du 24 juillet 1936 modifiant les statuts organiques de la Banque de France. Cette loi prévoit la présence au Conseil Général d'un conseiller élu par l'ensemble du Personnel. Le premier Conseiller Général élu en 1936 est le candidat du Syndicat National : René Luche. Le Syndicat National est également à l'origine de la rédaction de tous les textes votés à cette époque en faveur du personnel, notamment le statut encore en vigueur actuellement.
La période noire, de 1940 à 1945
La guerre affaiblit le Syndicat. 'La Tribune' paraîtra jusqu'en avril 1940 et ne reprendra sa parution qu'en décembre 1944. Sous l'occupation, les centrales syndicales sont interdites, les syndicats dissous. Cependant, le Syndicat National poursuit sa tâche dans des conditions difficiles.
La relance, de 1945 à 1947
Après la guerre et l'occupation, le Syndicat National se reconstitue peu à peu et recrée ses sections. Il tient un Congrès à Paris les 11 et 12 juillet 1945. Le 12 décembre 1945, Durand-Saladin est élu, par l'ensemble du personnel, Conseiller Général. Le Syndicat National s'affirme une fois encore comme étant le premier syndicat de la Banque, le premier Comité Central d'Entreprise étant toutefois géré par une coalition intersyndicale.
L'autonomie, de 1948 à 1960
En décembre 1947, nouvelle division : la Confédération Générale du Travail éclate et de nombreux militants et dirigeants de la C.G.T. estiment que l'action de la Confédération est de plus en plus soumise à celle d'un parti politique, la quittent et fondent la C.G.T. 'Force Ouvrière'. D'autres, comme ceux de la puissante Fédération de l' Éducation Nationale, deviennent autonomes. Les adhérents du Syndicat National par consultation et dans la proportion de 90%, mandatent le Conseil syndical pour adopter une position d'indépendance à l'égard de toute Confédération. Ce choix a maintenu le Syndicat National à une place prédominante à la Banque. Nos Congrès successifs ont confirmé cette autonomie, mais sans en faire la condition essentielle de l'existence du Syndicat, souhaitant au contraire qu'un renouveau du syndicalisme permette la réunification du Monde du Travail dans une grande Confédération Ouvrière où le Syndicat National aurait sa place, compte tenu de son audience dans l'entreprise et de ses orientations qui se réfèrent aux Chartes d'Amiens et de Toulouse. Le Syndicat adhère en 1981 aux valeurs de l’Union Syndicale Solidaires et de Solidaires Finances.
L'ouverture, de 1960 à nos jours
Partisan de l'unité syndicale la plus large, gage d'une plus grande efficacité, le SNABF a développé les échanges et les alliances, tant au plan interne qu'à l'extérieur de la Banque. L'action de ses représentants et élus a permis de construire une intersyndicale forte sur tous les grands dossiers. Elle a aussi permis la création du Comité des Banques Centrales Européennes qui réunit aujourd'hui les représentants des 65 000 agents des 15 Banques Nationales de l'Union économique. Enfin, après plusieurs tentatives de réunification sans succès, le SNA participe depuis 1984 aux travaux du Groupe des 10 devenu 'Solidaires' pour bâtir une union syndicale qui ne soit pas une confédération de plus.
Le SNABF et l’Union Syndicale Solidaires
Le 10 décembre 1981, dix syndicats ou fédérations autonomes dont le SNABF se réunissent pour la première fois. Le travail du groupe s’articule à partir de valeurs communes et autour de trois notions: l’efficacité, l’unité et l’indépendance syndicale. Depuis 1981, d’autres syndicats ont rejoint ce groupe, d’autres en sont partis. Certains syndicats autonomes se sont regroupés avec la FEN (après son éclatement et la naissance de la FSU) au sein de l’UNSA, qui s’apparente à une nouvelle confédération. Dix-sept syndicats ont poursuivi leurs réflexions autour des valeurs de justice et de solidarité qui les rassemblent afin de créer une structure unitaire sur des bases nouvelles. Les statuts de l’Union syndicale du G10 « Solidaires » ont été déposés et adoptés lors du congrès constitutif des 14 et 15 janvier 1998 et modifiés lors du congrès des 21 et 22 novembre 2001. L’Union Syndicale Solidaires (USS) regroupe aujourd’hui 46 organisations nationales, 100 000 adhérents et recueille 250 000 voix aux élections professionnelles.
Cette démarche interprofessionnelle originale s’accompagne d’un soutien actif aux associations de lutte contre les exclusions (chômeurs, sans logis, sans droits…).
Sur les mêmes bases, en 2002, le SNABF Solidaires a rejoint, en qualité de membre associé, la FDSU, première Fédération syndicale aux Finances, et y poursuivra son engagement en devenant membre à part entière.
Le SNABF Solidaires depuis sa création a signé bon nombre d’accords d’entreprise lorsqu’il jugeait qu’ils allaient dans le sens du progrès social.
Se syndiquer, pour quoi faire ?
En se syndiquant, chacun contribue à sa propre défense, mais également à celle des autres.
C’est ensemble que nous réussissons à faire bouger la société, à maintenir le lien social entre tous les agents.
C’est ensemble que nous défendons les intérêts collectifs et individuels des salariés (salaires, conditions de travail, protection sociale, etc.).
C’est ensemble que nous créons un rapport de force afin de satisfaire les revendications communes des agents.
C’est à partir des idées de chacun et chacune, exprimées dans des cadres collectifs, qu’émergent les projets collectifs et les revendications. Nous ne faisons pas à la place des agents, mais nous réalisons avec les agents.
Chaque agent doit être l’acteur du changement de ses conditions de travail et de vie.
En tout état de cause, nous sommes persuadés que nous aurons l’occasion de vous soutenir durant votre carrière.
Alors, ne restez pas solitaires,
devenez SNABF Solidaires !