Les crises politiques de la Macronie n’en finissent pas. Les mobilisations sociales, syndicales et citoyennes de la rentrée, ont permis le rejet d’un budget austéritaire que le pouvoir tente de nous imposer.
Les manifestations, grèves et actions du 10 et 18 septembre, du 2 octobre, ainsi que les luttes sectorielles, ont permis d’éviter la suppression de deux jours fériés, de remettre au cœur des discussions l’abrogation de la réforme des retraites, et les questions de justice fiscale à travers la taxation des hauts revenus.
Nous avons fait bouger les lignes, mais ce n’est qu’un début.
Les six mois de grève contre la réforme des retraites en 2023 continuent de peser fort. Un hypothétique débat sur les retraites est insuffisant : il ne saurait remplacer le préalable indispensable à un coup d’arrêt immédiat d’une réforme injuste, impopulaire et toujours largement rejetée mais qui continue de s’appliquer. L’Union syndicale Solidaires continue de revendiquer son abrogation et notamment le retour à un âge légal de départ de 60 ans avec 37,5 annuités.
Le refus du pouvoir d’entendre cette revendication est responsable de la crise démocratique actuelle. De son côté, l’extrême droite se tient prête à développer et mettre en œuvre ses idées et pratiques racistes, réactionnaires et anti-sociales.
Le camp macroniste s’accroche au pouvoir envers et contre tout et reste déterminé à mettre en œuvre les orientations dictées par le patronat.
Ce qui nous coûte cher, ce sont les cadeaux au patronat et les coupes dans les services publics.
Les choix politiques quant au budget à venir et aux réformes qui devraient être annoncées prochainement seront soumis aux travailleurs et aux travailleuses. Le futur gouvernement sera mis sous le contrôle renforcé du monde du travail.
Nous restons mobilisé·es pour plus de justice sociale, fiscale et environnementale. Elle est la condition indispensable pour empêcher l'extrême droite de prospérer. Les luttes sectorielles et locales en cours y contribuent aussi. L’Union syndicale Solidaires les soutient pleinement.
Pas d’économies sur nos vies !