Le Medef fête les 20 ans de son université d'été, 20 ans pendant lesquels il aura combattu avec la première énergie la justice sociale.
Les dividendes se portent encore au mieux cette année et les entreprises françaises apparaissent dans les plus généreuses. Pourtant, les salaires ne rattrapent pas l'inflation et les emplois précaires se développent à tout va.
Plus encore, le Medef donne son satisfecit au gouvernement et entend lui demander d'aller encore plus loin : limitation des cotisations patronales et de l'impôt sur les sociétés, contrôle des chômeurs et des chômeuses, pression pour la réduction des dépenses publiques qui touche l'emploi, les aides sociales, le logement social... tout ça pour donner le plus d'espace possible aux grands groupes privés.
C'est aussi les 10 ans de la crise où des milliards d'euros ont été engloutis par les banques et des millions de personnes précarisées parce que le choix était fait de baisser les dépenses publiques et la protection sociale au nom de la lutte contre la dette publique plutôt que de s'attaquer aux responsables de la crise...