Un mois de grève des cheminot-es, la détermination toujours est là. Ils et elles le prouveront encore dans les jours qui viennent : le 7 avec SUD Rail pour dire à Edouard Philippe que nous ne sommes pas dupes des manoeuvres pour tenter de diviser l’intersyndicale et le 14 dans une journée « sans cheminot-es ».
Les cheminot-es continuent à rythmer la lutte mais ils-elles ne sont pas les seuls. Les personnels des Finances publiques sont entrés dans la danse contre les réorganisations et les suppressions d’emploi et multiplient les actions de blocages des centres des impôts (et oui, il n’y a pas que des étudiant-es qui bloquent).
Les hospitalier-es du public comme du privé organiseront une marée blanche le 15 mai pour la défense du service public et l’amélioration de leurs conditions de travail.
Dans le privé la lutte emblématique d’Air France pour les salaires est entrée dans son deuxième mois et les syndicats ne se laissent pas impressionner par les manoeuvres de la direction. D’autres suivent chez les Velibs de Paris, en grève reconductible pour de meilleures compensations salariales.
Les étudiant-es résistent aux interventions policières et de nouvelles occupations d’université prennent le relai de celles qui ont été délogées par la police.
De nombreuses organisations syndicales de Solidaires sont engagées dans les initiatives du 5 mai afin de porter leurs luttes et leurs revendications de manière large, notre union syndicale sera à leur côté.
Les militants et militantes de Solidaires sont présent-es sur tous ces fronts, ils et elles se rencontrent, se rassemblent, luttent, s’entraident et se soutiennent. Nous construisons ensemble des échéances communes : le 22 mai qui réunira les fonctionnaires et ceux et celles hors de la fonction publique qui décideront de faire de cette journée le moment de convergence avec leur propre lutte, et nous préparons avec de nombreux syndicats, associations et partis un moment fort de contestation
commune le 26 mai.
Les salaires sont un enjeu permanent de notre lutte contre l’exploitation, nous ne laisserons pas les actionnaires, les rentiers, les riches continuer à se gaver sur notre dos avec la bénédiction gouvernementale.
Les services publics sont notre zone à défendre, notre bien commun. Ceux et celles qui luttent se battent pour les droits de tous et toutes.