Dans la série des manifestations et des grèves pour l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail, dix syndicats appellent les personnels de Pôle Emploi à se mettre en grève le 1er février prochain.
Encore un appel qui ne sera probablement pas ou peu relayé par la presse mainstream, ce dont on ne s’étonnera guère, vu les efforts de ceux-ci à concentrer l’attention de leurs lecteurs sur le covid et les dernières obscénités des candidats d’extrême droite, dont Eric Zemmour est le porte étendard.
Pourtant, le simple fait que tous les syndicats réalisent l’unité sur les questions des salaires et des conditions de travail en dit long sur l’urgence exprimée partout dans le pays et que les grands médias feignent d’ignorer.
Après la grève interprofessionnelle programmée le 27 janvier prochain, précisément sur ces revendications brulantes, la journée de grève du 1er février à Pôle Emploi sera donc une des premières répliques importantes, puisqu’elle s’inscrira dans la même démarche, preuve que la détermination à faire aboutir les revendications autour de ces questions s’enracine dans la durée, nonobstant les gesticulations des politiques à vouloir orienter notre attention sur l’élection présidentielle, comme si les citoyens avaient encore quelque chose à attendre de ce côté là.
C’est la raison pour laquelle nous devons ressortir le slogan maintes fois scandé dans les manifs :
’C’est dans la rue qu’ça se passe !’
Voir l’article publié sur la page de SUD Emploi ICI