Mardi 26 août le nouveau gouvernement formé par le Président de la République et son Premier ministre, était rendu public. Sans attendre ou espérer un changement, il s’avère cependant que la nomination d’un banquier à Bercy, Emmanuel Macron, est le symbole de le politique néolibérale assumée de ce gouvernement. Pour mémoire, c’est lui qui en tant que secrétaire général adjoint de l’Elysée est à l’origine du pacte de responsabilité, véritable pacte d’austérité pour les salarié-es, retraité-es, chômeurs/euses et précaires. Il fut aussi gérant à la Banque Rothschild et le rapporteur général de la commission Attali en 2007, feuille de route idéologique de ce nouveau gouvernement.
Le patronat déjà se félicitait
Mercredi 27, le Premier ministre s’est exprimé à l’université d’été du Medef. Il a promis, entre autres, baisses du coût du travail, baisses de l’impôt sur les sociétés, souplesse dans l’embauche pour ne pas entraver les entreprises, des adaptations dans la protection des salarié-es qui est considérée trop élevée et l’allègement de certaines règles, notamment sur le travail du dimanche.
Le Medef applaudit, une standing ovation
Les capitalistes sont au gouvernement et vont donc continuer à nous faire payer une crise qui n’est pas la nôtre tout en s’enrichissant sur notre dos : 30,3% d’augmentation des dividendes versés aux actionnaires des grands groupes et des banques françaises entre 2013 et 2014 tout en continuant à supprimer des emplois. .
Pour Solidaires, il y a urgence à construire des mobilisations dans l’unité la plus large pour imposer d’autres choix politiques porteurs de justice et de solidarité. Nous appelons à participer massivement le 23 septembre à Paris à la manifestation nationale des Hôpitaux en lutte pour le service hospitalier public ainsi qu’aux initiatives prises le 11 octobre dans le cadre de la journée européenne d’action contre le TAFTA (traité transatlantique en cours de négociation entre l’UE et les USA).
Paris, 27 août 2014
Article publié le 28 août 2014