Trois semaines après le début de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, plus de mille victimes, dont plus de 75% sont civiles, sont à dénombrer. Il faut ajouter à ce décompte macabre, les blessés, les habitations, les écoles, les hôpitaux, les puits et la principale centrale électrique détruits.
Rien ne peut justifier un tel massacre lié à la volonté du gouvernement israélien de faire pression sur la population et de la maintenir dans un état de soumission à l’ordre qu’il définit tout seul, indépendamment des décisions internationales.
Rien ne peut justifier non plus la complicité des dirigeants occidentaux et du gouvernement français en tout premier lieu.
Rien n’est fait pour imposer le respect du droit international et en particulier les résolutions de l’ONU adoptées depuis des années,
Rien n’est fait pour faire cesser le blocus de Gaza, qui enferme les habitants dans une prison permanente.
Et, au nom de l’idée qu’il ne faudrait pas importer la guerre sur le territoire français, les expressions de solidarité avec la Palestine sont taxées d’antisémitisme et les manifestants et manifestantes sont stigmatisés.
Des manifestations ont été interdites, entraînant des incidents.
L’Union syndicale Solidaires participe depuis longtemps à des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien. Elle s’est inscrite dans plusieurs voyages des missions de solidarité, de lutte contre le blocus et plus récemment dans la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) qui est le moyen le plus pacifique de faire une pression de chacun et chacune sur le gouvernement israélien.
Solidaires exige avec les autres organisations du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens :
- l’arrêt immédiat de l’intervention israélienne,
- le respect du droit international et la fin du blocus,
- la libération des prisonniers palestiniens,
- des sanctions contre l’Etat d’Israel pour imposer un changement de politique.
Solidaires participera aux nombreuses manifestations de solidarité prévues dans de nombreuses villes.
29 juillet 2014
Article publié le 31 juillet 2014