Le gouvernement a décidé de passé en force sur le dossier des retraites en utilisant l’opportunité de la loi budgétaire, et en ayant recours si nécessaire à l’article 49/3, car le Président et sa majorité (précaire) prétendent que le nombre d'amendements déposés par les différents groupes d’opposition est trop important (à leur goût).
Cette Contre-réforme aurait des conséquences incalculables sur la vie des millions de travailleuses et de travailleurs, qui pour beaucoup, n'arrivent pourtant déjà pas à cumuler actuellement suffisamment d'ancienneté pour prétendre à une retraite à taux plein.
En réalité la contre réforme des retraites n’a d’autre fondement que de priver les salariés d’un conquis social arraché de haute lutte par le passé, ce qui aurait pour effet de faire exploser la misère et la précarité.
Cette fatalité, à Solidaires, nous ne voulons pas nous y résigner. C’est la raison pour laquelle nous travaillons avec force et conviction au rassemblement de toutes les forces sociales disponibles, afin de créer un rapport de force de grande ampleur, et ainsi contraindre le gouvernement à renoncer à son projet.
Le 18 octobre peut être aussi une étape décisive en solidarité avec les raffineurs et une possibilité inespérée d’élargir la mobilisation à l’ensemble du secteur privé et public, y compris par la grève générale et le blocage de l’économie pour gagner sur nos revendications.
Contre le projet néfaste de Macron et de ses sbires imposons nos revendications et notre agenda social.
Nos revendications :
- Retour de l’age de la retraite à taux plein avec 37,5 ans de cotisations de le public et dans le privé.
- Prise en compte de la pénibilité qui doit permettre des départs anticipés.
- pensions alignées au minimum sur le SMIC.
- Prise en compte des études.
- Rattrapage des pensions pour les femmes.
Lire ICI la Motion du comité national de l’Union syndicale Solidaires, 5-6 octobre 2022