Cela pourrait s’apparenter à du harcèlement moral vis à vis des allocataires de l’assurance chômage. L’État met en effet de plus en plus la pression sur ceux-ci pour les contraindre à accepter des offres d’emploi des métiers dits en tension, le plus souvent des jobs précaires, sous payés et parfois complétement farfelues, comme l’a montré un étude réalisée par la CGT.
Les radiations injustifiées s’enchainent, lorsque les demandeurs d’emplois ne se plient pas aux injonctions qui leur sont faites, comme par exemple verser leur CV en ligne, quitte à ce que leurs données personnelles soient ensuite partagées par des officines privées dans le but d’alimenter des fichiers illégaux à des fins obscures.
Côté Pôle emploi, les conseillers ne peuvent plus faire le travail d’accompagnement auquel leur mission les destinait. Au lieu de cela, on leur demande de se transformer en gendarmes et de réprimer les récalcitrants. Pour les uns comme pour les autres cette situation est devenue insupportable.
Des syndicats et des associations de chômeurs ont donc uni leurs efforts afin de recueillir des témoignages et impliquer les personnes victimes de ces pratiques indignes qui flirtent en permanence avec la légalité, et poussent les allocataires à accepter n’importe quel travail à n’importe quelles conditions.
Avec une telle mobilisation en perspective il était logique que dans le même temps soit lancé un appel à participer à la journée d’action et de manifestations déjà programmée le jeudi 27 janvier prochain (Voir ICI) et pour laquelle Solidaires est co-organisateur.
SUD Emploi a relayé sur sa page internet l’appel unitaire. C’est ICI, pour inciter les personnes qui le souhaitent à se manifester.