Le monde brûle
Il n’est plus possible de se voiler la face. Notre société productiviste et consumériste engendre des bouleversements qui s'accélèrent. Le modèle de croissance infinie est incompatible avec la pérennité de l’humanité !
Les conséquences de ce système capitaliste sont catastrophiques pour les humains (santé publique qui se dégrade, exploitation et précarisation accrue des salarié.es, exclusions…), pour la biodiversité et la biomasse, pour notre sécurité alimentaire... Et ce début d’été 2022 en est la triste confirmation : feux de forêts, inondations, ouragans, sécheresses, canicules, effondrement de glaciers, disparition de lacs. Des villes, des villages, voire des régions comme en Inde, sont peu ou prou rayés de la carte ou rendus inhabitables. Des écosystèmes sont détruits ou transformés à jamais.
Les capitalistes n’ont aucun intérêt à ce que ça change, ils en vivent et en profitent.
Brûlons le capitalisme !
Les états/gouvernements n’ont aucune volonté d’agir pour limiter la hausse à 1,5°C comme le stipulait l’accord de Paris de 2015
Au contraire, ils continuent de soutenir le système capitaliste et sa course effrénée au profit au détriment de la planète et des populations. Les exhibitions de Macron en géant vert sur la scène internationale ne masquent ni l’inaction de son gouvernement ni ses méthodes répressives contre les mouvements sociaux et écologiques.
Les multinationales sont les principales responsables.
Elles exploitent les travailleurs et les travailleuses, elles pillent la planète en toute impunité avec le soutien voire l’inféodation des états. Ces derniers négocient des accords en faveur de ces multinationales qui n’hésitent pas, en retour, à les attaquer en justice via des tribunaux taillés sur mesure pour détruire la législation sociale et/ou environnementale du pays (conséquences des accords dit de libre échange, tels le Tafta, Ceta ou Mercosur...).
Rendre nos comportements individuels écologiquement « vertueux » ne suffira pas à inverser le cours des choses si les principaux responsables de la pollution ne sont pas stoppés.
Les alternatives existent
Et elles ne passent pas par le nucléaire ! Outre les graves nuisances pour la vie, pollutions irréversibles et coûts exorbitants de cette énergie, la présente canicule démontre bien qu’elle n’est en rien une solution : parc vieillissant impliquant l’arrêt pour sécurité de plusieurs dizaines de réacteurs sans compter le refroidissement des autres qui nécessite d’importantes quantités d’eau de rivière qui justement font défaut ou qui sont réchauffées de plusieurs degrés !
Nous devons remettre en question les principes de la croissance, du productivisme, de l’extractivisme et de la mainmise de la finance. La sobriété est un chemin indispensable pour la survie de nos sociétés.
Imposons un autre avenir !
Toutes et tous ensemble nous pouvons changer ce système aberrant, qui est socialement injuste, écologiquement dramatique et climatiquement suicidaire.
Pour atteindre le système capitaliste qui impose croissance et satisfaction des actionnaires, il est nécessaire d’agir ensemble : syndicats, mouvements sociaux et climatiques, pour construire un rapport de force à la hauteur des enjeux. C’est ce que nous faisons par exemple avec PJC, l’alliance écologique et sociale qui regroupe syndicats et associations.
Cela passera par des actions fortes qui auront un impact sur les entreprises et l’économie.