Nos lignes de train sont vitales - Tract de l'Alliance écologique et sociale et de la Déroute des routes

Le contexte d’austérité budgétaire touche tous les services publics.

A la SNCF, des lignes vitales sont menacées de suppression. De toutes parts, des résistances des habitant-e-s et des agent-e-s de la SNCF s’organisent. Le 12 avril, des rassemblements ont eu lieu à tous les arrêts de la ligne Belfort-Lure-Epinal. Le 15 avril, des trains de la colère étaient affrétés en direction de la gare d’Austerlitz pour défendre des lignes sinistrées du fait du manque d’investissements sur les axes Paris-Clermont et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse.

Avec La Déroute des routes, l’Alliance écologique et sociale s’associe à ces mobilisations et lance une campagne pour gagner le maintien de lignes de train vitales.

Qu’est-ce que l’Alliance écologique et sociale ?

Ex-Collectif Plus Jamais ça, elle rassemble depuis 2020 des organisations syndicales et des associations unies autour d’un projet de rupture pour que les réponses à la crise environnementale soient aussi des victoires sociales, qui améliorent notre quotidien. Elle s’appuie sur des collectifs locaux, comme le collectif AES de la Creuse qui se bat pour le maintien de la ligne Felletin-Guéret.

Pourquoi défendre les lignes vitales ?

  • Parce que les services publics de transport sont notre bien commun. Leur disparition accroît la distance sociale entre les territoires et nous prive de l’accès à d’autres services publics, au travail, aux loisirs.
  • Parce qu’on peut gagner. Les services publics sont attaqués de toutes parts par les gouvernements de droite libérale ou d’extrême droite. Pourtant l’argent existe pour les financer. La Déroute des routes, coalition pour les alternatives au tout routier, a identifié près de 20 milliards d’euros d’investissements publics consacrés à des projets routiers destructeurs, qui pourraient être réorientés vers les transports en commun. Plus nous serons nombreux et nombreuses, plus nous pourrons peser sur les choix politiques, notamment à l’occasion de la conférence de financement des mobilités voulue par le gouvernement qui commence le 5 mai.
  • Le transport représente un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France. Défendre le service public ferroviaire, c’est lutter efficacement contre le dérèglement climatique.

Comment s’impliquer ?

  • Signer et faire signer la pétition.
  • Se réunir et échanger au week-end des Déroutantes au château de Scopont (81470) du 25 au 27 avril.
  • Courir, se rassembler pour défendre la ligne Corbigny-Clamecy-Paris menacée de fermeture. Des coureurs se relaieront de la gare de Corbigny (Morvan) le 1er mai, avec des escales à Clamecy (port), Châtel-Censoir (gare), Auxerre (parc de l’arbre sec), jusqu’à Paris le 3 mai, où un rassemblement accueillera les coureurs à partir de 8h30 à la gare de Bercy.
  • Rejoindre une lutte locale, un collectif.
  • Suivre les mobilisations régionales ou nationales qui rythmeront la campagne :

laderoutedesroutes.com

alliance-ecologique-sociale.org

all-eco-sociale.bsky.social