La prise de parole d’Emmanuel Macron est alarmante pour les travailleuses et les travailleurs.
Passons sur le fait qu’il n’a aucune honte à se revendiquer du progrès social et de l’intérêt général, après un quinquennat de casse social, de casse des services publics et d’enrichissement des plus riches, il fallait oser.
Dans la continuité de ces politiques, il entend comme d’habitude préserver les profits des capitalistes et les fortunes des milliardaires. Pour financer l’urgence sociale, avec des mesures qui ne seront certainement pas à la hauteur de la situation, il veut nous faire travailler toujours plus.
Revendiquer la légitimité de son programme, c’est vite faire oublier qu'il a été élu principalement par rejet de Marine Le Pen, en appelant à faire un "barrage républicain".
Mais il y a pire encore. Sa recherche de majorité future se fait sans mettre de ligne rouge sur un possible travail avec l’extrême-droite et les député-es RN, quelques jours après avoir permis leur élection en masse. Le capital n’a donc pas de réticence à travailler avec l’extrême-droite.
Pour l’Union syndicale Solidaires les choses sont claires : on ne travaille pas, on ne négocie pas, on ne transige pas avec l’extrême-droite.
L’Union syndicale Solidaires participera à tous les combats de résistance et d’offensive pour gagner un autre partage des richesses, des mesures fortes pour la transition écologique, l’égalité des droits et la disparition des discriminations. Cela passera par nos capacités à construire et organiser nos luttes, à construire et renforcer nos outils syndicaux. Nous y sommes déterminé-es.