Militant·es d’ASSO-Solidaires reprimé·es :
Fin immédiate des arrestations et respect des droits fondamentaux
Le syndicat ASSO-Solidaires proteste vivement contre l’arrestation à Lyon et à Vannes de deux de ses adhérents qui ont passé près d’une journée de détention après avoir participé à des actions le 10 septembre. La justice leur a donné raison puisque tous les deux ont eu des classements sans suite.
Un nombre significatif d’adhérent·es d’ASSO-Solidaires ont ainsi été la cible d’intimidations, de violences et d’arrestations par les « forces de l’ordre ». Parmi les 675 interpellations qui ont abouti à 549 gardes à vue, combien de classements sans suite ? 549 gardes à vue, ce n’est pas la preuve d’une police et d’une démocratie qui fonctionnent mais bien l’expression d’une répression anti-démocratique. Mobiliser 80 000 policier·es démontre la faiblesse et la peur du gouvernement
Après avoir prétendu « redonner la parole aux citoyen·nes » en juin 2025, déclenchant des législatives anticipées et propulsant le RN aux portes du pouvoir, Emmanuel Macron nous fait un ultime bras d’honneur en nommant Sébastien Lecornu premier ministre.
Le mouvement « Bloquons tout » est légitime, il s’opposait aux choix politiques d’un gouvernement illégitime. Être dans la rue et participer à des actions de blocage hier et aujourd’hui sont des actes courageux et citoyens.
Nous dénonçons ces violences policières et arrestations abusives, stratégie d’escalade violente organisée par le gouvernement, qui visent à l’intimidation pour ne plus aller manifester. Nous exigeons avec force la fin immédiate de ces pratiques infâmes et le respect de nos libertés d’aller et venir, de rassemblement, d’opinion.
Nous appelons à nouveau à manifester le 18 septembre et à organiser collectivement un mouvement social de grande ampleur contre des politiques économiques et sociales mortifères. Nous ne participerons pas à un énième conclave sur les retraites promis par ceux qui reviennent sur des conquis sociaux pour détourner notre attention.
ASSO-Solidaires apporte son soutien à tout·es les personnes victimes de la répression et des violences policières, et appelle à continuer les actions jusqu’à la démission d’Emmanuel Macron. Nous ne nous laisserons pas intimider : notre détermination à combattre ce gouvernement et sa réforme illégitime n’en est que plus forte.