Des sous pour nos salaires et notre pouvoir de vivre
Dans l’un des pays les plus riches de la planète, où les entreprises du CAC 40 ont une fois de plus dégagé plus de 146,2
milliards de bénéfices en 2023, Bercy arrive les mains vides à la Négociaon Annuelle Obligatoire de France Travail.
Pourtant en 2023, chacun a subi les effets de l’inflation, qui a atteint 12,8% sur les produits alimentaires.
A chaque NAO, la Direction nous sert le même refrain « pas de sous pour vos salaires ».
On vend une force de travail. Nous ne sommes pas des bénévoles. On nous vole notre pouvoir de vivre dignement qui
n’a fait que baisser ces 10 dernières années. Alors que le SMIC a augmenté de 28% en 10 ans, c’est moins de 5% pour les
employés de France Travail.
Et tout cela dans un contexte :
- d’augmentation de la charge de travail,
- de changements permanents avec France Travail,
- des conditions d’accueil qui se dégradent,
- de public de plus en plus en difficulté suite aux dernières réformes de l’assurance chômage et à la casse des services public (hôpital, service sociaux…).
- d’une augmentation des agressions et incivilités à cause de mesures coercitives contre les privé.e.s d’emploi…
Rappelons-leur que sans nous, France Travail n’avancerait pas.
Prenons conscience de notre force.
Il est urgent d’agir ensemble : travailleurs et syndicats.
Avec SUD et CLL, revendiquons a minima l’indexation de nos salaires sur l’inflation et
la revalorisation des salaires des agents publics au niveau du privé.