Le projet d’ouverture à la concurrence des trains Intercités, présenté comme une “modernisation” du service public, n’est en réalité qu’un découpage méthodique du réseau national en plusieurs lots (A, B, C, D, E, F), livrés progressivement à la compétition entre opérateurs.
Ce morcellement à outrance n’a rien d’anodin : il fragilise les collectifs de travail, multiplie les directions, complexifie les roulements et entretient la même pénibilité au quotidien pour les cheminot-e-s, tout en organisant un dumping social à grande échelle.
Sous couvert de concurrence “libre et non faussée”, le monde libéral veut surtout faire croquer les entreprises privées sur le gâteau Intercités, avec l’argent public et sur le dos des salarié-e-s du rail.
