Face aux attaques de l’extrême droite,
RIPOSTE FEMINISTE
Le 8 mars, nous faisons grève et descendons dans la rue pour défendre nos droits. Cette année, la menace est claire : l’extrême droite et les politiques qu’elle inspire attaquent les femmes, les minorisé·es de genre et les associations qui les soutiennent.
Derrière les discours sur la « défense des valeurs républicaines » ou la « rigueur budgétaire », c’est une offensive politique qui se joue : réduction des subventions aux associations féministes, discrimination systémique des femmes musulmanes à l’embauche, précarisation des travailleuses du social et de l’animation... Autant de reculs qui fragilisent celles et ceux qui luttent pour l’égalité.
Moins de financements, plus de violences
Le Planning Familial, les CIDFF et d’autres associations féministes alertent : les coupes budgétaires menacent leur existence et la prise en charge des femmes victimes de violences. Pendant que les moyens se réduisent, l’extrême droite alimente une rhétorique antiféministe, homophobe, transphobe et réactionnaire, cherchant à remettre en cause nos droits les plus fondamentaux.
Islamophobie et contrôle des corps
Les femmes voilées sont les premières visées par les discours identitaires et les lois liberticides. Sous couvert de laïcité, elles sont discriminées à l’embauche et exclues du marché du travail. Cette obsession du contrôle des corps et des choix des femmes, des personnes trans et non binaires est une constante des idéologies d’extrême droite.
Féminisme contre fascisme
L’extrême droite ne défend jamais les droits des personnes sexisées (femmes, personnes trans et non binaires) : elle instrumentalise les combats féministes pour mieux les diviser et imposer un ordre autoritaire. Face à cette menace, nous opposons la solidarité, la justice sociale et l’égalité.
Le 8 mars, ripostons ensemble !
Nous, travailleuses et travailleurs du secteur associatif, appelons à la grève féministe et à la mobilisation pour défendre nos droits contre les offensives réactionnaires.