ZERO POUR LA NAO : LE KO SE RAJOUTE AU CHAOS
Après les coups bas contre les privé.es d’emploi, la série continue en agence pour toujours plus de boulot et moins de moyens !!!!!
On savait qu'il n'y avait rien à attendre de ce gouvernement mais là c'est trop !!!
En 2024, il n’y aura pas d'augmentation des salaires et des effectifs toujours plus insuffisants alors que la contre-réforme chômage annoncée pour fin 2024 va générer encore plus de souffrance.
En effet cette énième attaque par son ampleur pourrait attiser encore plus les tensions déjà vives sur nos sites. Avec au final 3.6 milliards d'euros détournés chaque année de l’assurance chômage pour combler en partie les déficits publics.
Cela rajoutera donc de l’agressivité à la colère et l’incompréhension suscitée par cette nouvelle contre-réforme. En voici le programme :
1/ Restriction des conditions d’accès : pour s’ouvrir des droits il faudra travailler plus longtemps (8 mois au lieu de 6) sur une période plus courte (20 mois au lieu de 24).
2/ Baisse de la durée maximale d’indemnisation ramenée de 18 à 15 mois en dessous de 57 ans. La perte sera de 3 mois en dessous de 53 ans mais pire de 53 à 55 ans elle sera de 7.5 mois, 12 entre 55 et 57ans et 4,5 mois après 57ans.
3/ Plafonnement à 2200 euro de l’allocation des + 62ans en fin de droit qui n’ont pas leurs trimestres et avec la retraite à 64 ans, de plus en plus de personnes sont confrontées au chômage.
Sans parler des problèmes avec la CARSAT et les trop-perçus déclenchés.
4/ La mensualisation qui fera perdre à tout le monde 4 à 5 jours d’allocations chaque année.
Comme si cela n’était pas suffisant, le gouvernement rajoute le renforcement des contrôles : 1.5 millions prévus par an soit plus d'un chômeur.se sur 3 passera sou les fourches caudines du CRE.
Et pour couronner le tout, après toutes ces attaques sévères, viendra 2025 et ses 15 heures d'activités par semaine obligatoires pour toute personne inscrite à FRANCE TRAVAIL.
Pour y faire face, comme la NAO à ZERO, les effectifs n’augmenteront pas ou si peu : c’est une provocation et tout cela pour collaborer à une politique qui veut rétablir « le service du travail obligatoire » et imposer la contrainte des métiers dits en tension.
En la matière le gouvernement exonère de tout effort un patronat croulant sous 150 milliards d’aides publiques par an et ce serait à nous de lui fournir une bonne petite armée de chômeur.se.s dociles sans augmentation de nos salaires !!!!