Résistances locales / Territoires en résistance
Parmi les cadres unitaires auxquels Solidaires a participé pendant les élections législatives, le cadre Résistances locales, ou Territoires en résistance, est appelé à durer.
Qu’est-ce que c’est ?
Formé à l’initiative du collectif Terres de Luttes, il avait pour objectif de construire des Fronts de résistance locale à l’extrême droite, sur le court et le long termes. Il rassemble des syndicats, des collectifs et des associations, notamment d'écologie populaire. Ce réseau a vocation à vivre localement, en construisant un maillage de résistances dans les bourgs et les quartiers.
Alors que la campagne des législatives a beaucoup opposé habitant∙es des villes et des campagnes, nous pensons qu'il existe des leviers de résistance partout, à élargir et à fédérer.
Comment faire ?
Vous participez à un collectif unitaire local, contre l'extrême droite, ou bien contre un projet écocidaire, dans le cadre d'une lutte sociale... ou vous pensez possible de le créer. L'idée est de l'élargir à des acteurs moins habituels, en passant par les AMAP, les recycleries, les collectifs de parents d'élève, les associations sportives, les groupes de quartier ou de village sur les réseaux sociaux.
Sur le format aussi, se regrouper en assemblées, mais peut-être aussi dans apéros ou pique-niques. Et choisir des sujets populaires dans le territoire, qui touchent largement, sur les angles morts des programmes de l'extrême droite : santé, travail, logement, services publics.
L'idéal serait de s'appuyer sur des lieux servant de base : bourses du travail, lieux autogérés, bars, librairies, fermes. Il s'agira alors de renforcer les réseaux de solidarités concrètes (cantines, gardes partagées, réseaux de récupération et de redistribution) et de mettre en œuvre dès que possible les véritables alternatives qui peuvent répondre à la crise sociale et environnementale.