En grève et dans la rue le 8 mars

L’égalité Femmes Hommes, grande cause du quinquennat, quel bla-bla ! Et en particulier en matière salariale. Alors que la fonction publique comprend 62% de femmes, aucune mesure concrète ne se matérialise en matière d’égalité salariale alors même qu’il existe un accord Egalité Femmes/Hommes dans la fonction publique.

De qui se moque-t-on ?  Nous voulons des mesures concrètes ! On n’attendra pas encore 150 ans pour l’égalité réelle.                                                      

Inégalités salariales Femmes - Hommes dans la Fonction publique :  un fossé grandissant

L’insignifiance des mesures prises ces derniers temps témoignent d’une succession de mesures d’affichage plus décevantes voire inadmissibles les unes que les autres : Ségur de la Santé, Grenelle de l’Education, sans oublier les (très) petites revalorisations du point, bien en dessous de l’inflation et les 5 points au 1er janvier 2024. Elles ne corrigent pas cette évolution de fond qui met l’indiciaire de côté et multiplie les mesures catégorielles d’ordre indemnitaire avant tout, et aggravent les inégalités salariales, en particulier F/H. Dans la même période, faut-il le rappeler, les agent-es publics ont subi 10 ans de gel du traitement indiciaire et d’absence de revalorisation des grilles. 

La rémunération au “mérite” nuit à l’égalité femmes/hommes !

L’orientation vers la rémunération au mérite annoncée par le président Macron via la future loi fonction publique prévue au second semestre ne fera qu’aggraver les inégalités salariales femmes / hommes : les femmes sont toujours perdantes dans la course dite « au mérite », alors qu’elles tentent de concilier vie professionnelle et vie familiale et jongle entre les deux !  

Solidaires Fonction publique revendique :

- Le recentrage de la rémunération de l’indemnitaire vers l’indiciaire par intégration d’une large partie des primes dans le traitement.

- L’attribution de 85 points d’indice à tout-es et tous, ce qui bénéficiera d’abord aux basses rémunérations où les femmes sont nombreuses.

L’inégalité entre filières féminisées (éducation, santé, social, et médico-social) et les autres filières continue de se creuser : De ce fait, en raison de rémunérations trop basses, l’Education Nationale (70% de femmes) peine à recruter et manque de candidat-es  tandis que les démissions se poursuivent dans la santé ( -80% de femmes- aides-soignantes, infirmières). 

Solidaires Fonction publique revendique la revalorisation forte des grilles de carrières des filières féminisées, pour une reconnaissance véritable de leurs qualifications.
La nécessité de concilier vie professionnelle et vie personnelle des femmes pénalise le parcours professionnel des femmes qui ont d’ailleurs bien souvent un parcours professionnel heurté du fait du congé parental et du temps partiel.

Solidaires Fonction publique revendique la progression linéaire des carrières pour des parcours  professionnels sans barrage (faute de quoi, au fil des années, l’écart des rémunérations entre femmes et hommes s’accroît).

Le 8 MARS, grève féministe, Tout·e·s dans la rue !