Pour Solidaires, ce gouvernement accélère la répression du mouvement social, et la banalisation des violences policières.
Et comment ne pas avoir ce soir les images révoltantes de l’assassinat du jeune Naël dans nos têtes et nos coeurs ? Il vient rejoindre la longue listes des victimes de ces violences policières particulièrement dans les quartiers populaires. On pense aussi à ceux et celles qui l’ont également subie dans les manifestations toutes ces dernières années..
La répression accrue des contre-pouvoirs, du mouvement social, écologiste, et de tou-tes celles et ceux qui sont dans la révolte et la lutte a une fonction et un sens.
D’abord évidemment de faire taire les oppositions les plus actives : on l’a vu dans la lutte contre les mégabassines, dans la lutte contre le Lyon Turin, et sur les projets inutiles, pour les gilets jaunes, et on l’a vu lors de la mobilisation retraite qui a duré plus de 5 mois et s’est soldée par un déni social et démocratique.
Ce basculement arrive aussi parce que chacun-e dans ce pays et à travers le monde, mesure de plus en plus les inégalités sociales, de race, de genre et les dangers climatiques actuels à combattre : il devient donc plus difficile à ce pouvoir, d’imposer les projets des lobbies capitalistes, industriels, agro-alimentaires sans recourir à la violence directe ou indirecte.
Toutes les organisations, associations, collectifs qui se mettent en travers deviennent donc l’ennemi, jusqu’à la caricature de remettre en cause la Ligue des droits de l’Homme et l’empressement (à peine la mobilisation retraite éteinte) à dissoudre les Soulèvements de la Terre, un collectif large, dynamique, de terrain.
Et on dénonce les gardes à vues des camarades de Sainte Soline, dont ceux de la confédération paysanne (on vient d’apprendre leur sortie!), et les convocations des camarades de Solidaires et de la CGT.
Solidaires sera avec toutes les organisations qui oeuvrent pour la transformation sociale, écologiste, féministe et démocratique, dans les luttes, aux côtés de ceux et celles réprimées, et dans les collectifs de défense des libertés publiques qui s’organisent.