2020 a été une année où les arcs en ciel n'ont pas illuminé nos rues.
La quasi totalité des marches des fiertés et autres événements nous permettant d'exprimer nos identités et de visibiliser nos luttes ont été annulés ou se sont transformés en version numériques. Ainsi, par le biais des prides officielles, nos chaussures plates, à talons ou compensés n'ont pas foulé les rues de Paris, Nantes, ou encore de Montpellier. Certaines villes ont néanmoins organisé des marches ou rassemblements dans le respect des gestes barrières comme à Avignon, Rouen ou à La-Roche-sur-Yon. Pour l’Union syndicale Solidaires, ces marches sont aussi l'occasion de rappeler que le combat ne fait que commencer pour le droit des LGBTI+ en matière de discriminations au travail.
2020 a aussi été une année où on a vu dans les rues ressortir les drapeaux de la haine.
La manif pour tous a ainsi pu manifester en toute tranquillité escortée par les forces de l’ordre contrairement aux collectifs, associations et individus LGBTQI+. contrairement aux collectifs, associations et individus LGBTQI+ Tandis que le gouvernement, qui oscille entre belles paroles et gages donnés aux forces conservatrices, renvoie la PMA pour toustes aux calendes grecques, bien que le processus législatif soit engagé depuis octobre 2019. De plus, l’effectivité et la mise en œuvre de cette loi pourrait être « techniquement » repoussée car une fois votée définitivement, la loi devra encore être promulguée. L’assistance médicale à la procréation (AMP), n’est toujours pas ouverte à toutes les femmes, qu’elles soient en couple ou seules, lesbiennes, bisexuelles, aux personnes transgenres et intersexuées. L’union syndicale Solidaires exige que le processus législatif aboutisse au plus vite pour permettre un accès et une prise en charge pour toustes sans critère.
Quant aux migrant·es LGBTI, iels sont les premières victimes de la politique migratoire du même gouvernement.
Les moyens mis en œuvre pour lutter, au quotidien, contre les lgbtphobies sont insuffisants.
Nous exigeons un plan de lutte et de sensibilisation d'envergure pour toutes les générations, dès l'école, contre les discriminations de genre et les lgbtphobies avec des moyens financiers et humains pour les associations déjà sur ces terrains militants.
à venir
Rennes, 5 juin
Lyon, 12 juin à 12h, Place Bellecour
Strasbourg, 12 juin à 14h, place de la République
Nantes 12 juin
Arras, 12 juin
Lille, 13 juin à 14h Place de la République
Clermont-Ferrand, 19 juin à 14h, Place de Jaude
Metz 19 juin
Amien, 19 juin Léon Gontier
Arles, 19 juin, 15h Place de la République
Paris, Pride Radicale, 20 juin
Paris, 26 juin
Toulouse, 26 juin, 19h Place de Belfort, Queer Pride
Marseille, 3 juillet à 15h, palais Longchamp
Reims 3 juillet à 14h30, square de la gare
Annecy 17 juillet
Genève du 9 au 12 septembre
Bordeaux 12 septembre
Biarritz, 25 septembre
Montpellier, 24 et/ou 25 septembre
Grenoble, 25 septembre
Anger, 25 septembre
Toulon, 25 septembre
Toulouse, 9 octobre, Place du Capitole
(Ont déjà eu lieu : Orléans, 15 mai / Besançon, 15 mai / Tours 15 mai → Annulée suite menace extrême droite ! / Montpellier, 15 mai / Saint Denis de la Réunion, 16 mai / Nice, 16 mai / Amiens, 17 mai / Perpignan 17 mai / Ajaccio 17 mai / Bordeaux 17 mai / Saint Etienne 17 mai / Cayenne 17 mai → reportée / La Rochelle, 22 mai / Rouen, 22 mai / Poitiers, 22 mai)